2020
Ce document est lié à :
Intersections : Canadian Journal of Music ; vol. 40 no. 1 (2020)
© Canadian University Music Society / Société de musique des universités canadiennes, 2023
Valentina Bertolani et al., « What Does Musicology Have to Do With Archiving? Three Experiences of Engagement », Intersections: Canadian Journal of Music / Intersections: Revue canadienne de musique, ID : 10.7202/1096482ar
Les pratiques musicales dérivées de la musique expérimentale depuis les années 1960 ont produit des matériaux et des traces musicales hétérogènes, comprenant des partitions, des préparations et modifications d’instruments, des dispositifs personnalisées, des enregistrements. Le concept d’oeuvre sur lequel la plupart des archives musicales traditionnelles se fondent, remontant au romantisme, n’est pas adapté pour préserver ce complexe élargi d’objets et de concepts, et il est de plus en plus urgent de repenser les archives musicales.Cette discussion rapproche les expériences de trois chercheur·e·s, qui s’intéressent à cinq institutions et trois créateur·rice·s dans quatre pays différents. Pourtant, les problèmes relatifs aux archives qu’on rencontre présentent des ressemblances troublantes. Ces expériences regardent : David Tudor (archives papier au Getty Research Institute à Los Angeles, Californie, et David Tudor Instrument Collection à la Wesleyan University à Midtown, Connecticut); Mario Bertoncini (archives papier aux archives de l’Akademie der Künste à Berlin et collection d’objets hébergée actuellement à la Fondazione Isabella Scelsi à Rome); Gayle Young (qui est toujours en possession de toute sa production).