Les Comédiens-Français et leurs publics. À propos de quelques usages en vigueur au XIXe siècle

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2023

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Études littéraires ; vol. 51 no. 3 (2023)

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Virginie Yvernault, « Les Comédiens-Français et leurs publics. À propos de quelques usages en vigueur au XIXe siècle », Études littéraires, ID : 10.7202/1097184ar


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Depuis sa fondation, en 1680, la Maison de Molière vit au rythme de pratiques spécifiques qui se transmettent de génération d’acteurs en génération d’acteurs, et qui pour la plupart tissent un rapport singulier et souvent privilégié entre les Comédiens-Français et leurs publics, si divers soient-ils. Cet article s’attache à étudier les usages en vigueur à la Comédie-Française au XIXe siècle en mettant en lumière des logiques souvent contraires, celle des administrations et celle des comédiens qui privilégient de plus en plus leurs intérêts particuliers à ceux de l’institution, soumise à des impératifs politiques et économiques pressants. Il s’efforce donc d’interroger la participation du public à travers ces usages qui engagent, de quelque manière que ce soit, des interactions entre la scène et la salle, le « quatrième mur » apparaissant à la fois comme un espace transitionnel de rencontre et d’échange et un lieu symbolique où se cristallisent les tensions les plus vives.

Since its foundation in 1680, the House of Molière has lived to the rhythm of specific practices that have been passed down from one generation of actors to the next, and which, for the most part, have created a unique and often privileged relationship between the company’s troupe of actors and their audience, however diverse. This paper examines the customary practices of the Comédie-Française in the 19th century, highlighting the often contradictory logic of administrators and actors, the latter group increasingly favoring their particular interests over those of the institution, which was subject to pressing political and economic imperatives. This article thus scrutinizes the participation of spectators through these practices which engage, in whatever manner, interactions between the stage and the audience, the “fourth wall” appearing at the same time as a transitional space of encounter and exchange, and a symbolic place where the most acute tensions crystallize.

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