Le protestantisme évangélique en mouvement : regard sur les théologies de la prospérité en contexte postcolonial. Exemples des fidèles noirs des classes moyennes et supérieures

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2022

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 18 no. 1 (2022)

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Pamela Millet-Mouity, « Le protestantisme évangélique en mouvement : regard sur les théologies de la prospérité en contexte postcolonial. Exemples des fidèles noirs des classes moyennes et supérieures », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1097499ar


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La théologie de la prospérité comme paradigme a fait l’objet de nombreuses analyses. Le plus souvent, cette abondance passe par la mobilisation des notions d’absence, de manque, d’insuffisance, d’attente, de passivité, de blocage, de misérabilisme, de fainéantise, en particulier dans les études qui se sont intéressées aux Églises d’Afrique ou d’Amérique latine. Pourtant, sur le terrain, derrière cette notion, nulles évidences, nulle homogénéité, mais une constellation de sens et de pratiques infiniment diverses, où s’entremêlent résurgence et création. Toutefois, en dépit de l’hétérogénéité de représentations de ce qu’elle désigne et des réalités qu’elle implique, sa déclinaison au pluriel n’a pas fait florès en sciences sociales. Et c’est bien ce contraste entre spécificité du regard ethnographique et permanence d’une notion ethnographiquement désinformée qui pousse à la repenser. Cet article propose donc de revisiter cette notion, à la lumière des profondes recompositions que connaît le paysage protestant franco-belge et celui des circulations postcoloniales ces dernières décennies afin de mieux appréhender les différents jeux d’appropriation et de (ré)interprétation à l’oeuvre au sein de cette mouvance religieuse.

The Prosperity theology as a paradigm has been the subject of much analysis. Often, this abundance involves the mobilization of the notions of absence, lack, insufficiency, waiting, passivity, blockage, miserableness, laziness, especially in studies that have focused on the Churches of Africa or Latin America. Yet, on the ground, behind this concept, there is no evidence, no homogeneity, but a constellation of infinitely diverse meanings and practices, where resurgence and creation are intertwined. However, despite the heterogeneity of representations of what it designates and the realities it implies, its declination in the plural has not flourished in the social sciences. And it is this contrast between the specificity of the ethnographic view and the permanence of an ethnographically disinformed notion that pushes us to rethink it. This article therefore proposes to revisit this concept, in the light of the profound reconfigurations that the Franco-Belgian Protestant landscape and that of postcolonial movements have undergone in recent decades, in order to better understand the different games of appropriation and (re)interpretation at work within this religious movement.

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