Zombie Semiotics and the Economics of the Apocalypse

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2021

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Recherches sémiotiques ; vol. 41 no. 1 (2021)

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John Hartley, « Zombie Semiotics and the Economics of the Apocalypse », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1099088ar


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Résumé En Fr

This paper explores the relations between economics and semiotics, using as its main conceptual lever the figure of the zombie. John Quiggin, Paul Krugman and others criticise the persistence of ‘undead ideas’ in economics. The paper applies this perspective to urban semiosis, where undead monuments have become key sites for staged conflict across the world. Working from Doru Pop’s critique of ‘zombie semiotics’, the paper turns from fiction to the realities of the digital semiosphere and technosphere. Using Juri Lotman’s model, it shows how the climate and coronavirus crises are globally mediated but not self-regulated. It identifies reflexive autocommunication as the means for semiospheric response to planetary crises. Zombie economics and conflict media spread fear of automation and ‘useless’ populations, while techno-entrepreneurs plan to abandon the planet to the apocalypse. It is left to autocommunication among teenage activists to contest the real zombies.

Cet article explore les relations entre économie et sémiotique, en utilisant comme principal levier conceptuel la figure du zombie. John Quiggin, Paul Krugman et d’autres critiquent la persistance des «idées mortes-vivantes» en économie. L’article applique cette perspective à la sémiose urbaine, où les monuments de morts-vivants sont devenus des sites clés de conflits mis en scène à travers le monde. Partant de la critique de Doru Pop sur la « sémiotique zombie », l’article passe de la fiction aux réalités de la sémiosphère et de la technosphère numériques. En utilisant le modèle de Juri Lotman, il montre comment les crises du climat et des coronavirus sont médiatisées à l’échelle mondiale mais pas autorégulées. Il identifie l’autocommunication réflexive comme le moyen de réponse sémiosphérique aux crises planétaires. L’économie zombie et les médias de conflit répandent la peur de l’automatisation et des populations "inutiles", tandis que les techno-entrepreneurs prévoient d’abandonner la planète à l’apocalypse. Il est laissé à l’autocommunication entre militants adolescents de contester les vrais zombies.

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