Les confidences de Zéro Legel, ou la poésie à bas bruit de Gilbert Langevin

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1997

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Voix et Images ; vol. 22 no. 3 (1997)

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Ginette Michaud, « Les confidences de Zéro Legel, ou la poésie à bas bruit de Gilbert Langevin », Voix et Images, ID : 10.7202/201323ar


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L'une des particularités de l'univers de Gilbert Langevin consiste dans la création d'un double énigmatique, Zéro Legel (et de tout un cortège d'alias), qui accompagnera son oeuvre poétique de ses commencements jusqu à la toute fin. Non sans raison, ces Écrits de Zéro Legel — fragments, aphorismes, proses diverses — ont souvent suscité un certain malaise chez les lecteurs de Langevin. Cette étude examine la première réception de ces textes inclassables et iconoclastes, et tente de réévaluer leur portée à partir des enjeux textuels mais aussi philosophiques qui y étaient engagés pour le poète. Relus dans cette perspective, l'investissement onomastique, les jeux de mots et autres détournements de maximes et de lieux communs pratiqués de manière extensive par Langevin témoignent surtout exemplairement de son rapport à la langue, les rapports troubles entre nom et identité de Zéro Legel relevant dès lors de la même opération qui pousse le poète à constamment s'affronter, à travers proverbes et aphorismes, à la loi de la langue.

A distinctive feature of Gilbert Langevin's universe is the creation of an enigmatic double, Zéro Legel, who (along with a whole procession of aliases) accompanies Langevin's poetic work from the very beginning right up to the end. The Écrits de Zéro Legel — fragments, aphorisms and prose writings of various kinds — have understandably caused a certain malaise in many of Langevin's readers. This study examines the first reception of these unclassifiable and iconoclastic texts, seeking to reassess their meaning and scope on the basis of the textual and philosophical issues that were at stake for the poet when he wrote them. Reconsidered from this point of view, Langevin's extensive use of onomastic investment, wordplay and other ways of changing the course of maxims and commonplaces testifies, above all, to his exemplary relationship with language. The ambiguous relationship between Zéro Legel's name and identity are part of the same movement through which the poet ceaselessly uses proverbs and aphorisms to confront the law of language.

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