Jusqu’à la fin de tous les temps ou le souvenir d’enfance (Satan Belhumeur de Victor-Lévy Beaulieu)

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1999

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Voix et Images ; vol. 25 no. 1 (1999)

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Anne Élaine Cliche, « Jusqu’à la fin de tous les temps ou le souvenir d’enfance (Satan Belhumeur de Victor-Lévy Beaulieu) », Voix et Images, ID : 10.7202/201461ar


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L'enfance, infantia, est manque à dire, misère qui ne se parle pas. Victor-Lévy Beaulieu est l'écrivain de ce réel, à la limite de soi-même, et son roman ne cesse de transmuer l'abject en divin, le manque en débordement, l'impuissance en extase. Écriture où l'infans devient chose immonde et causalité du livre. Satan Belhumeur est ici au centre de ce « parcours d'enfance » écrit comme un souvenir : mémoire, éviration du monde et rédemption.

Childhood, infantia, is lack of saying, misery that is not spoken. Victor-Lévy Beaulieu is the writer of this reality at the limit of oneself, and his novel continuously transmutes the abject into the divine, lack into overflow, helplessness into ecstasy. In his writing, the infans becomes something hideous and the causality of the book. Satan Belhumeur is at the centre of this "childhood itinerary" written like a memory: remembering, emasculation of the world and redemption.

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