Diversité institutionnelle et fréquentation scolaire dans l’île de Montréal en 1825 et en 1835

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1988

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Revue d'histoire de l'Amérique française ; vol. 41 no. 4 (1988)

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Andrée Dufour, « Diversité institutionnelle et fréquentation scolaire dans l’île de Montréal en 1825 et en 1835 », Revue d’histoire de l’Amérique française, ID : 10.7202/304614ar


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Cet article examine un aspect jusqu’ici peu étudié de l’histoire de l’éducation au Québec dans le premier tiers du 19e siècle : la fréquentation scolaire. Il s’appuie sur deux manuscrits inédits de Jacques Viger dans lesquels sont recensés tous les établissements d’enseignement que comptait l’île de Montréal en 1825 et en 1835.L’île de Montréal constitue donc le terrain de cette étude qui comprend trois volets principaux. Dans un premier temps, l’étude fait état de la densité et surtout de la diversité du réseau scolaire montréalais d’alors. Puis elle considère la fréquentation scolaire des citadins et des ruraux, des filles et des garçons, des Canadiens français et des anglophones en fonction du ratio école-habitants et du nombre d’écoles mises à la disposition de ces clientèles par les différents éducateurs. En dernier lieu, elle tente de voir l’incidence du coût des études et de la gratuité scolaire sur la fréquentation des écoles.L’article veut ainsi reconsidérer l’« apathie », l’« indifférence » de la population à l’égard de l’instruction. Il veut également montrer que la fréquentation scolaire, prise ici comme un indice de l’accessibilité à l’instruction, fut, dans un contexte de vive rivalité, davantage régie par l’offre institutionnelle et par des facteurs économiques.

This article examines an aspect of the history of education in Quebec in the first third of the nineteenth century which has heretofore received little attention from historians: school attendance. It is based on two unpublished manuscripts by Jacques Viger which list all of the teaching establishments of the island of Montreal in 1825 and in 1835 respectively.The island of Montreal is thus the setting for this three-part-study. The study begins by showing that the components of the island's school system were both numerous and particularly diverse. It then goes on to discuss and compare school attendance of urban and rural populations, of boys and girls, of francophones and anglophones, taking into account the number of schools per capita as well as the number of schools operated by different educators. Finally, this study attempts to determine the manner in which the cost of education influenced attendance.This article interprets in a new way lower Canadian's attitudes toward education. Instead of "apathy" and "indifference", the availability of specific types of schools and economic factors are shown to have been the prime determinants of school attendance.

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