Quand voir c’est faire : l’énonciation performative et le trou de la serrure

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1996

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Études littéraires ; vol. 28 no. 3 (1996)

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Françoise Lucas, « Quand voir c’est faire : l’énonciation performative et le trou de la serrure », Études littéraires, ID : 10.7202/501131ar


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Cet article propose d'explorer la vision d'un spectacle effectuée à partir d'un orifice à champ restreint. Les cas étudiés montrent que la modernité du procédé est sexuée. Les exemples tirés de Jean-Paul Sartre et de Marcel Proust se détachent clairement de ceux moins connus de France Huser et de Sylvie Germain. Partant de la proposition de John Langshaw Austin selon laquelle dire c'est faire, ces écritures visuelles démontrent que voir c'est aussi faire, que la vision autant que le langage est un acte producteur de signification. L'importance de « l'acte de discours visuel » se dessine alors à travers ces études d'oeuvres.

The purpose of this article is to explore how an image is viewed through an aperture with a restricted field of vision. The cases under study suggest that the modernity of the procedure is gender determined. The specimens from Jean-Paul Sartre and Marcel Proust are clearly differentiated from those by France Huser and Sylvie Germain. Taking John Langshaw Austin's dictum, that saying is doing, a step further, these visual writings demonstrate that seeing also is doing - that vision as well as language is an act productive of signification. The importance of the "visual speech act" is then traced in the cases under study.

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