Émigration de la jeunesse anglophone : Québec 1971-1976

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1978

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Cahiers québécois de démographie ; vol. 7 no. 2 (1978)

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Tous droits réservés © Association des démographes du Québec, 1978



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Gary Caldwell et al., « Émigration de la jeunesse anglophone : Québec 1971-1976 », Cahiers québécois de démographie, ID : 10.7202/600763ar


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Il s’agit dans ce texte de décrire brièvement le contexte dans lequel est née l’enquête A.Q.E.M. sur la migration des jeunes anglophones hors du Québec, de présenter un sommaire du rapport dont le texte intégral est disponible à l’Université Bishop's, et enfin de discuter et de critiquer l’enquête du point de vue méthodologique.Nous commençons l’étude par une brève présentation de la méthodologie, une approche « longitudinale », par la délimitation géographique de la population visée et par la méthode d’échantillonnage. Les techniques de cueillette grâce auxquelles nous avons obtenu un taux de réponse de 87 % sont également mises en évidence.Nous enchaînons avec un survol des données en commençant par certaines caractéristiques de l’échantillon, notamment la composition par langue maternelle et la connaissance du français. Ensuite nous présentons les résultats, c’est-à-dire l’ampleur de l’émigration de la jeunesse anglophone hors du Québec. La proportion des jeunes qui quittent le Québec pour la période de l’enquête (cinq ans et demi) est évaluée globalement à 31 %. Nous examinons ensuite les données sur l’émigration selon la langue maternelle et la connaissance du français. Parmi d’autres constatations, nous remarquons que le taux d’« émigration » des sujets de langue maternelle « autre » (que l’anglais ou le français) est de beaucoup inférieur (19 %) a celui des personnes de langue anglaise (33 %). Puis il est question de la destination des émigrés et de l’année de leur départ.Après ce survol des résultats obtenus de l’enquête nous tentons de comparer ceux-ci avec les données de Statistique Canada, mais pour le lustre précédent. De plus nous comparons l’émigration interprovinciale des anglophones du Québec avec celle des populations des autres provinces. A la lumière des résultats de ces comparaisons on constate que la minorité de langue maternelle anglaise au Québec est et demeure extrêmement mobile.Finalement, pour ce qui est des données, un examen plus poussé des relations langue maternelle - connaissance du français - émigration, révèle que c’est la langue maternelle, plus que la connaissance du français qui influe sur la propension à quitter le Québec.Dans la toute dernière section, nous commentons certains aspects méthodologiques de l’enquête, et ceci à la lumière des données partielles du recensement de 1976. Dans cette critique, les auteurs font le procès d’une enquête sur la migration par voie d’échantillonnage.

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