La demande d’énergie du secteur commercial québécois

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1986

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L'Actualité économique ; vol. 62 no. 1 (1986)

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Jean-Thomas Bernard et al., « La demande d’énergie du secteur commercial québécois », L'Actualité économique, ID : 10.7202/601357ar


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Peu d’études ont comme sujet la demande d’énergie du secteur commercial au Canada. Parmi celles-ci, celles du ministère fédéral de l’Énergie des Mines et des Ressources et de l’Office National de l’Énergie ont utilisé l’approche à deux niveaux. Au premier niveau, la demande d’énergie est modélisée en fonction de son prix relatif, du PIB du secteur commercial et d’autres variables explicatives. Au second niveau, les parts thermiques des formes d’énergie sont reliées à leurs prix relatifs. Ces études se basent sur une mesure de la consommation d’énergie en équivalent thermique, introduisant ainsi un biais systématique au niveau de l’élasticité-prix et de l’élasticité-revenu. De plus, cette structure ignore les relations possibles entre l’énergie et les autres facteurs de production (capital et travail).Dans le cadre de la présente étude, nous empruntons une approche fréquemment employée lors de la modélisation du secteur industriel : le modèle KLEM à deux niveaux. Au premier niveau, la modélisation de la fonction de production du secteur commercial tient compte des relations possibles entre le capital, le travail et l’énergie. Au second niveau, la modélisation porte uniquement sur la demande des différentes formes d’énergie. De plus, nous abandonnons l’usage de la mesure de l’énergie en équivalent thermique à l’avantage de la mesure non biaisée de la dépense en énergie. Le modèle est appliqué au secteur commercial québécois. Les principaux résultats sont : au premier niveau, les élasticités des inputs à leur propre prix sont de signe anticipé, mais très faibles, seule l’énergie semble être influencée par le prix des facteurs de production. Au second niveau, les élasticités des formes d’énergie à leur propre prix sont de signe attendu mais également inférieures à l’unité. La substitution entre les formes d’énergie prédomine.

Few studies are concerned with the energy demand of the canadian commercial sector. The modeling works in this area at EMR, Canada and at NEB rely on the two-levels approach. At the first level, the energy demand is expressed as function of energy relative price, commercial sector output, and other variables. At the second level, the market shares of energy forms are related to their relative prices. These studies are based on a thermal measure of energy consumption; such a way of measuring energy consumption introduces systematic bias in energy price and income elasticities. Furthermore, no account is taken of the possible relationships between energy and other inputs (capital and labour).In this paper, we use the approach which has been frequently applied to industrial sector energy demand modeling, i.e., the two-levels KLEM model. The first level deals with the aggregate production function of the commercial sector which emphasizes the relationships among capital, labour and energy. The second level, is concerned with the energy demand by sources only. Thermal measurement of energy consumption is abandoned in favor of real energy expense. The main results are: at the first level, the own price elasticities of inputs shows the signs anticipated on theoretical ground, but are very low, only energy appears to be influenced in some way by prices; at the second level, the signs of own price elasticities of energy forms are in agreement with theoretical expectations. However, they are rather less than unity thus showing limited substitution possibilities.

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