Réduction de la durée du travail, chômage et croissance

Fiche du document

Date

1994

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
L'Actualité économique ; vol. 70 no. 4 (1994)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © HEC Montréal, 1994

Résumé Fr En

Cet article présente une analyse des conséquences d’une réduction du temps de travail sur le chômage et la croissance dans un modèle à générations imbriquées avec salaire négocié, accumulation du capital et entrée d’entreprises. À l’équilibre partiel, une diminution de la durée du travail peut être favorable pour l’emploi. Par contre, à l’équilibre général, la réduction de la durée du travail entraîne une diminution du nombre d’entreprises qui induit une hausse du taux de chômage. En outre, il existe une durée du travail « optimale », fonction décroissante du degré de monopole sur le marché des biens, qui maximise le taux de croissance.

In this paper, we analyse the consequences of reducing working time on unemployment and growth in an overlapping generations model with negotiated wages, capital accumulation and firms creation. A partial equilibrium analysis shows that a lower working time can raise employment. However, a general equilibrium analysis implies a very different result: a lower working time, by decreasing the number of firms, induces an increase in the unemployment rate. Moreover, there is an "optimal" working time, which maximizes the growth rate. This optimal working time increases with the firms' monopoly power on the goods market.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines