Système éducatif et bien-être social : faut-il subventionner l’éducation?

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2000

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L'Actualité économique ; vol. 76 no. 4 (2000)

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Vincent Barthélémy, « Système éducatif et bien-être social : faut-il subventionner l’éducation? », L'Actualité économique, ID : 10.7202/602335ar


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Nous considérons un modèle à générations imbriquées dans lequel l’accumulation de capital humain dépend à la fois de l’effort d’éducation des individus et de la productivité du système public d’éducation. Ce dernier dépend notamment du pourcentage d’enseignants choisi par les pouvoirs publics. Même si chaque individu influence également le taux d’encadrement par son propre effort d’éducation qui modifie la taille des classes, chacun pris individuellement considère cet effet comme négligeable. Ceci introduit une rupture entre équilibre et optimum et rend nécessaire une intervention publique. Nous montrons qu’une subvention à l’éducation associée à des transferts intergénérationnels (deuxième théorème du bien-être) suffit à rétablir l’optimum dans l’équilibre concurrentiel. Le long du sentier de croissance à taux constant, le signe de la subvention dépend de l’ampleur relative des deux externalités d’éducation. Nous précisons l’influence des paramètres pertinents sur les variables optimales dans un exemple.

We deal with an OLG model in which human capital accumulation depends on two inputs: the personal training effort and the productivity of the public education system. The productivity of public education is represented by the teacher-pupil ratio, which partly depends on the percentage of teachers chosen by the government. Even if individuals also influence the teacher-pupil ratio through their training effort, each one taken individually disregards this effect. This last points entails a break between competitive equilibrium and optimum and thus justifies a public intervention necessary to compensate for this sub-optimality. We show that a subsidy to education together with intergenerational transfers are sufficient to restore the optimum in the competitive equilibrium. Finally, along the constant growth path, we show that the sign of the subsidy depends on the relative size of the two educational externalities. We specify the effect of main parameters on optimal variables in an example.

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