« …und daz niht was got. » : Maître Eckhart sur la liberté de l’humain en Dieu

Fiche du document

Date

1996

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Théologiques ; vol. 4 no. 2 (1996)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Faculté de théologie de l'Université de Montréal, 1996



Citer ce document

Jean-François Malherbe, « « …und daz niht was got. » : Maître Eckhart sur la liberté de l’humain en Dieu », Théologiques, ID : 10.7202/602439ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

À la différence des créatures qui sont « un pur rien » lorsqu’elles ne sont pas traversées par un regard humain amoureux de Dieu, Dieu est à la fois « un rien » et « un quelque chose ». Il transcende dans sa propre dynamique d’être toute forme de dualité. Il est l’unifiant. Dès lors, l’âme qui se laisse séduire par lui est affranchie et devient elle-même Dieu. Du coup l’antagonisme de la volonté divine et de la volonté humaine disparaît dans le mouvement d’une perpétuelle déprise des images que nous nous faisons de Dieu comme de nous-mêmes.

Unlike the creatures that are "a pure nothing" when they are not touched by a human look in love with God, God is at the same time a "nothing" and a "something". He transcends in His special dynamic of being all forms of duality. He is the unifying. Therefore, the soul that allows itself to be seduced by God is free and becomes itself God. The impact of the antagonism between the divine will and the human will consequently disappears in the movement of a perpetual renunciation to the images that we draw of God as well as of ourselves.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en