Acquisition de la valeur des temps du passé par les enfants francophones

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1994

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Revue québécoise de linguistique ; vol. 23 no. 1 (1994)

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Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal, 1994



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Marie Labelle, « Acquisition de la valeur des temps du passé par les enfants francophones », Revue québécoise de linguistique, ID : 10.7202/603082ar


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Une analyse d’un emploi particulier du plus-que-parfait chez certains enfants francophones ayant entre quatre et huit ans est proposée. Il est suggéré que chez certains enfants le plus-que-parfait prend la valeur d’un parfait du passé, valeur qui lui permet d’être utilisé comme temps de la narration dans le récit oral. Cette valeur particulière du plus-que-parfait est expliquée en référence à un modèle d’acquisition du système des temps du passé selon lequel il y a dissociation graduelle de trois moments temporels : le moment de l’énonciation, le moment de l’événement et un moment de référence.

An analysis of a particular, non adult, use of the French plus-que-parfait by a number of French-speaking children between 4 and 8 years old is proposed. It is claimed that this use of the plus-que-parfait is accounted for if this tense has a perfective value which alternates with the imperfective (imparfait) at a past moment of time. This value allows it to be used as the narrative tense, in lieu of the passé composé. The proposed analysis is based on a model according to which, in the acquisition of tense and aspect, there is a gradual dissociation of three temporal moments: the moment of speech, the event time, and a reference time.

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