Intérêts et signification écophysiologique de l'estimation de la biomasse et de l'activité photosynthétique de diverses fractions de taille phytoplanctonique en milieu lacustre eutrophe

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1989

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Revue des sciences de l'eau ; vol. 2 no. 3 (1989)

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L. Aleya et al., « Intérêts et signification écophysiologique de l'estimation de la biomasse et de l'activité photosynthétique de diverses fractions de taille phytoplanctonique en milieu lacustre eutrophe », Revue des sciences de l’eau / Journal of Water Science, ID : 10.7202/705035ar


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L'évolution saisonnière de la biomasse phytoplanctonique (estimée par les biovolumes après dénombrements cellulaires et par le dosage de la chlorophylle a), de la production primaire et des coefficients d'activité (P/"BComptage" et P/"BChlorophylle") a été étudiée, par classes de taille, de mars à novembre 1985 dans un lac eutrophe (lac d'Aydat, Massif Central).Il apparaît que la fraction de taille 12-45 µm contribue pour environ 50 % à la biomasse phytoplanctonique totale quelque soit le descripteur de ta biomasse utilisé et pour 65 % à l'activité photosynthétique totale, l'importance quantitative de cette fraction de taille se traduit au niveau des phénomènes d'extinction de la lumière par une relation inverse et hautement significative entre concentrations en chlorophylle a associée à cette classe et les profondeurs de disparition du disque de Secchi (Zs).Si les corrélations linéaires établies entre la production primaire et les rapports surface/volume (S/V) sont significatives au sein de chaque classe, confirmant ainsi l'existence d'une relation directe entre ces 2 paramètres, les valeurs moyennes de P/B de la fraction de taille < 12 µm sont très différentes selon le mode d'expression de la biomasse. L'explication de cette divergence est à rattacher aux divers biais méthodologiques introduits dans les estimations de biomasse retenues dans notre étude. D'une part, la sous estimation de la fraction nanoplanctonique par la technique des dénombrements cellulaires entraîne par voie de conséquence une surestimation des valeurs de P/B"Comptage" attribuées à la fraction < 12 µm. D'autre part, il est reconnu que les teneurs en pigments sont, par unité de volume, supérieures pour la fraction nanoplanctonique que pour les cellules de grande taille. L'adoption d'un facteur unique de conversion entraîne donc une surestimation de ta biomasse de cette fraction.

The seasonal distribution of phytoplanktonic biomass (estimated by biovolumes after cell counts and by chlorophyll a concentrations), primary production and primary production to biomass ratios (P/B"Counts" and P/B"Chlorophyll a") was studied by size fractionation in a eutrophic lake (lake Aydat, Massif Central).It appears that the 12-45 µm size fraction contributes about 50 % of the total phytoplanktonic biomass, regardless of what descriptor of the biomass is used and up to 65 % of the total photosynthetic activity. Clearly, the quantitative predominance of this fraction affects the water transparency (Zs) through the highly significant negative correlation obtained between Zs and the 12-45 µm chlorophyll a size fraction.The highly significant linear correlations obtained between the primary production of each fraction and surface to volume ratios (S/V) confirm the direct link between these two parameters. The mean values relative to the P/B of the < 12 µm fraction depend largely on the method used for the biomass estimates. First, the underestimation of the nanoplanktonic fraction by cell counts leads to an over-estimation of the < 12 µm P/B"Counts" fraction. Second, it is well known that chlorophyll a concentrations per unit volume are higher for nanoplankton than for larger cells. Thus, the use of the same biomass conversion factor for all the fractions, overestimates the nanoplankton biomass.

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