Flux des particules grossières de matière organique allochtone et autochtone dans un bras mort du Rhône

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1989

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Revue des sciences de l'eau ; vol. 2 no. 4 (1989)

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H. Chergui, « Flux des particules grossières de matière organique allochtone et autochtone dans un bras mort du Rhône », Revue des sciences de l’eau / Journal of Water Science, ID : 10.7202/705043ar


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Les flux de matière organique particulaire allochtone et autochtone ont été suivis dans la Lône des Pêcheurs. Leur estimation quantitative et qualitative rend compte de l'impact de l'écotone rives sur le fonctionnement du système aquatique. Dans ce bras mort, les apports allochtones semblent plus importants que dans d'autres systèmes, comme les ruisseaux forestiers mentionnés par la littérature.Pour l'estimation des flux de matière organique particulaire nous avons utilisé, comme moyen d'échantillonnage, des bacs de plastique rectangulaires déposés sur le fond; en plus nous avons procédé à des prélèvements par benne.Le plus grand apport de feuilles terrestres a lieu en novembre, le plus grand apport de bois et autres débris en avril et dans les mois qui suivent, probablement par suite des crues. Au niveau de la lône, on note une différence entre les parties amont et aval.A surface égale, les apports grossiers (feuilles mortes et bois) sont plus abondants en amont, les éléments en voie de désintégration sont, au contraire, plus nombreux en aval. Cette différence est principalement due à la proportion des rives par rapport à la surface du plan d'eau et probablement aussi à la vitesse de dégradation de ces apports dans les deux stations. Ceci nous amène donc à penser qu'il existerait un gradient décroissant de matière organique grossière de l'amont de la lône vers l'aval.La biocénose aquatique est alimentée d'abord par les macrophytes immergés à décomposition rapide (été, automne), puis par les feuilles terrestres et les macrophytes émergés (hiver, printemps).L'analyse de la structure des invertébrés aquatiques montre la relation entre ces apports, particutièrement les feuilles mortes, et la biomasse des dilacérateurs et des collecteurs.

This study concerns a side arm of the River Rhone, 20 km upstream from the city of Lyons, southeastern France. The arm opens into the channel of the river downstream, but it is closed and fed by groundwater upstream. Terrestrial particulate organic matter enters the water through the ecotone of the banks. This flow and that of carbon, nitrogen and phosphorus were measured, using sediment traps and a grab, by the monthly sedimentation of allochthonous organic matter on the bottom, corrected for the time of exposure under the water. The input seemed to be somewhat greater than in the temperate woodland streams described in the literature.The greatest input of terrestrial leaves occurred in November, the greatest input of wood and other debris in April, presumably as a consequence of the flooding of the undergrowth. The arm was narrower upstream than downstream (respectively 10-25 and 60-80 m in width). Though the banks were equally and densely forested, the bottom sediment received more coarse particulate matter upstream, and this matter was equally distributed. In contrast, less organic matter was deposited along the banks downstream and still less in the middle of the arm, where partially, decomposed matter was more abundant. These differences may be explained by the ratio between the banks and the water area, by a certain transport during the floods, and by the faster processing of particulate matter closer to the channel. Hence there seems to be a decreasing gradient of particulate organic matter as one goes downstream along the arm.The heterotrophic communities in the arm were fed successively by the decay of autochthonous submerged macrophytes such as Potamogeton in summer and autumn, then by that of terrestrial leaves (mostly alder, poplar and willow with respectively fast, medium and slow processing velocities) and emergent macrophytes such as Phragmites, during winter and spring.A comparison of invertebrate biomass and community structure shows that shredders and collectors are more numerous in winter and spring, white terrestrial leaves are being processed.

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