Effets des précipitations acides sur les écosystèmes aquatiques au Canada: Situation actuelle et future

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1998

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Revue des sciences de l'eau ; vol. 11 (1998)

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D. S. Jeffries et al., « Effets des précipitations acides sur les écosystèmes aquatiques au Canada: Situation actuelle et future », Revue des sciences de l’eau / Journal of Water Science, ID : 10.7202/705335ar


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Cet article représente une évaluation de l'état actuel et des tendances observées dans les écosystèmes lacustres, ainsi que de leur état futur probable lorsque les réductions d'émissions requises dans le cadre de l'Entente Canada-États-Unis sur la qualité de l'air auront été effectives. Outre une synthèse des faits saillants de ce dossier pour l'ensemble du Canada, le présent article s'appuie aussi sur l'ensemble des données physico-chimiques récentes (8874 échantillons) observées sur 2779 lacs de l'est canadien, ainsi que celles recueillies (1012 échantillons) sur 252 lacs de l'ouest canadien depuis 1985. Des données biologiques (poissons, benthos, zooplancton et oiseaux aquatiques) ont également été inventoriées pour identifier l'ampleur des dommages biologiques.Les nombreux lacs ayant subi une acidification anthropique récente sont situés pour la plupart dans l'est du Canada où les dépôts de SO- sont élevés. La sensibilité des sols influence également leur distribution spatiale. Durant la période s'échelonnant de 1981 à 1994, seulement 33% des 202 lacs faisant l'objet d'un suivi temporel dans l'est du Canada ont montré une amélioration significative de leur acidité (réduction) en réponse à la baisse des dépôts de SO- (11% des lacs ont subi une hausse d'acidité et 56% n'ont montré aucun changement). Plus de la moitié des lacs ayant récupéré se situent à proximité de Sudbury en Ontario. Plusieurs processus biogéochimiques sont responsables du retard dans la réversibilité de l'acidification. Pour cette raison, la récupération biologique a été très faible dans l'est canadien, exception faite de la région immédiate de Sudbury.Trois scénarios d'émissions ont été considérés: scénario 1: niveaux d'émission canadiens et américains de 1985; scénario 2: émissions canadiennes de 1994 et émissions américaines de 1990 ; scénario 3: réductions d'émissions américaines et canadiennes complétées. Ces scénarios de réductions d'émissions, qui ont été utilisés comme données d'entrée à des modèles stationnaires simulant la chimie des eaux de surface et qui ont été appliqués à cinq grandes zones lacustres du l'est canadien, suggèrent que la proportion de lacs "endommagés" (définis comme étant des lacs de pH

This paper is an assessment of the current status and trends of Canadian lake systems, and their likely status after the effect of the emission controls required by the Canada/US Air Quality Agreement is fully realized. Many anthropogenically acidified lakes presently occur in that part of eastern Canada where SO- deposition is elevated. Terrain sensitivity also influences their spatial distribution. From 1981 to 1994, only 33% of 202 lakes monitored across eastern Canada showed a statistically significant improvement (reduction) in acidity in response to reduced SO- deposition (11% had increasing acidity and 56% showed no change). Over half of the improving lakes are near Sudbury, Ontario. Several biogeochemical processes are delaying de-acidification. As a result, there has been little biological recovery in eastern waters, except near Sudbury. Steady-state water chemistry modelling suggests that the proportion of "damaged" lakes (defined as having pH

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