Quelques modèles d’analyse du processus d’élaboration des solutions morales chez les jeunes

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1991

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Service social ; vol. 40 no. 1 (1991)

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Françoise Digneffe, « Quelques modèles d’analyse du processus d’élaboration des solutions morales chez les jeunes », Service social, ID : 10.7202/706513ar


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Comment s'instituent les relations que chacun entretient avec les règles morales ? À cette question, les sociologues et les psychologues répondent en fonction de leur conception du processus de socialisation. Les uns, à la suite de Durkheim, ont tendance à définir celui-ci comme intériorisation de règles extérieures; les autres, suivant Piaget, comme formation d'une capacité d'« invention » de ces règles. Dans une perspective interdisciplinaire et en s'appuyant sur des recherches relatives à la déviance et à la délinquance, cet article propose une conception du sujet comme acteur social, c'est-à-dire comme individu capable de définir les situations qu'il vit et de prendre distance par rapport à elles. La relation que chaque acteur entretient avec les règles morales apparaît alors comme la mise en accord de ses projets, de ses désirs, du sens qu'il donne à sa vie avec les contraintes d'un monde « déjà là ». On parlera de délinquance comme gestion de sa vie à la manière dont Foucault a parlé de morale comme gestion de sa vie, c'est-à-dire de morale orientée vers l'éthique au lieu de morale orientée vers le code.

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