2017
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Céramistes dans les Alpes-de-Haute-Provence : enquête sur une profession
Contrat de dépôt signé avec le musée ethnologique de Salagon.Un contrat a été signé avec l'informatrice. , Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Isabelle Laban-Dal Canto, « Une ancienne secrétaire choisit de s'installer dans les Alpes-de-Haute-Provence dans les années 1970 et de devenir céramiste », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.015roa
Une femme retrace son itinéraire de vie : comment de secrétaire dans l'Education nationale elle est de venue céramiste. Elle est née dans le Nord et a le souvenir de l'argile noire du Pas-de-Calais qu'elle s'amusait à modeler enfant. A la fin des années 1970, elle décide de venir s'installer en Provence avec un ami. Elle entre, presque par hasard, dans un atelier de poterie à Siminane-la-Rotonde. Elle commence par le modelage, puis décide de se perfectionner et part faire des stages. Elle travaille principalement l'argile, la terre chamottée, et s'est parfois essayée au rakku. Elle apprécie le travail de la matière, par modelage et tournage et ne pratique que rarement l'émaillage. Elle aime participer aux marchés de potiers, ce qui lui permet de rencontrer d'autres créateurs avec qui elle échange autour de leurs pratiques. Comme beaucoup d'entre eux elle fait partie de l'Association Terres de Provence qui soutient l'activité des artisans céramistes. Elle évoque les points de divergence qui peuvent opposer les céramistes d'art, Souvent investis dans des recherches très personnelles, et les artisans comme elle qui ont une production plus utilitaire. Elle revendique une part de créativité importante et se définit comme artisan d'art. Elle souligne la précarité de ce métier qui est le pendant d'une certaine liberté. Même si elle approche de l'âge de la retraite, elle poursuit son activité de façon plus tranquille, avec des projets d'essai de construction de fours primitifs en terre.