Ni guerre, ni paix : l’économie de la violence politique dans l’Espagne musulmane du XIe siècle (le cas de Séville)

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2012

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François Clément, « Ni guerre, ni paix : l’économie de la violence politique dans l’Espagne musulmane du XIe siècle (le cas de Séville) », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (documents), ID : 10670/1.01e288...


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Les rivalités entre taifas et l’expansionnisme sévillan sous le règne d’al-Mu’tadid (1041-1068) sont caractéristiques d’un état de violence dans lequel la guerre et la paix ne sont dissociables qu’au regard du séquençage chronologique : il y a un temps de la guerre et un temps de la paix, les deux concourant à la réalisation des objectifs voulus par le prince. Retournant la formule de Clausewitz, nous posons l’hypothèse que la politique, c’est-à-dire la paix, est la continuation de la guerre par d’autres moyens. Les conflits déclenchés par le roi de Séville à l’encontre des petits souverains du quart sud-ouest de la Péninsule sont analysés dans cette perspective, afin de mettre en évidence un processus de gestion de la violence politique dans lequel la guerre et la paix, loin de s’opposer, se conjuguent et s’entretiennent mutuellement. Nous nous appuyons principalement sur le texte du Fragment B publié par Lévi-Provençal en annexe à son édition de la troisième partie du Bayân d’Ibn ’Idhârî.

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