Penser avec les nuits et les discontinuités en géographie

Résumé Fr

Penser avec la nuit et les discontinuités en géographie. La proposition s'intéresse à la « nuit », dimension longtemps oubliée de la ville, espace-temps longtemps peu exploré et à la « discontinuité » un concept moins investi que d'autres (limite, frontière, fragmentation…) dans la discipline. Elle s'inscrit dans le prolongement d'une recherche engagée depuis une vingtaine d'années sur les temps des villes et qui a notamment permis de mettre en évidence les pressions qui s'exercent sur l'originelle alternance et les mutations rapides des nuits de nos villes, colonisées par les activités du jour. Elle fait l'hypothèse que les « discontinuités » sont stimulantes pour penser les nuits et que les « nuits » le sont également pour penser les « discontinuités », avec un apport intéressant pour la géographie contemporaine. Au-delà de la nuit, la réflexion s'ouvre à d'autres discontinuités sous tensions, d'autres espace-temps éphémères et cycliques comme les saisons, le dimanche, les grandes vacances ou la sieste.