Face au phénomène zadiste, la démocratie participative à un tournant ?

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26 octobre 2016

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Philippe Subra, « Face au phénomène zadiste, la démocratie participative à un tournant ? », HAL-SHS : géographie, ID : 10.3917/herm.fremo.2016.01.0261


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Résumé Fr

Depuis la fin des années 1990, la démocratie participative est présentée à la fois comme un mode de gestion des conflits qui se sont multipliés ces dernières décennies autour des projets d’aménagement du territoire et d’enjeux environnementaux et comme un moyen de dépasser la crise de la démocratie représentative et plus largement la crise du « politique ». Vingt ans après l’adoption de la Loi Barnier (1995), quel bilan tirer de la procédure du débat public et de la généralisation des pratiques de concertation ? La question mérite d’autant plus d’être posée que, depuis quelques années, on assiste à une radicalisation de certains conflits territoriaux, avec l’apparition de ce que les opposants ont baptisé des « zones à défendre ». Le phénomène zadiste annonce-t-il la fin d’un cycle, qui avait vu la plupart des conflits d’aménagement canalisés par la concertation et le dialogue entre maîtres d’ouvrage et opposants aux projets ? Est-ce la fin de ce qui pourrait être qualifié rétrospectivement (et un peu abusivement) d’« âge d’or de la concertation » ? En d’autres termes : faut-il s’attendre, dans les années qui viennent, à une multiplication des ZAD et à un durcissement général de la contestation environnementale ?

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