Contre le pouvoir des plateformes, établir une portabilité sociale des données ?

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10 mai 2019

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Lionel Maurel, « Contre le pouvoir des plateformes, établir une portabilité sociale des données ? », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.04e055...


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Malgré les scandales à répétition qui ont marqué l'année 2018, les utilisateurs des grandes plateformes comme Facebook ou Twitter ne les ont pas quitté en masse. Le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) entré en vigueur en mai 2018 a pourtant instauré un nouveau droit à la portabilité des données personnelles qui devrait permettre aux utilisateurs d'être moins captifs des services qu'ils utilisent sur Internet. Néanmoins, la portabilité a été conçue sans prendre suffisamment en compte la dimension sociale des données personnelles. Celles-ci ne constituent pas en effet uniquement des informations renvoyant à un individu isolé, mais l'expression de nos relations sociales. D'où la nécessité de repenser une portabilité sociale des données, qui permettra de protéger les liens que les personnes tissent entre elles sur Internet.

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