Architecture en bois et triangulation durant la Protohistoire : méthodes d’identification, bilan actualisé et perspectives interprétatives

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5 avril 2018

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Pierre Péfau, « Architecture en bois et triangulation durant la Protohistoire : méthodes d’identification, bilan actualisé et perspectives interprétatives », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/pallas.17586


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Résumé Fr

Depuis le 20ème siècle en Europe occidentale, l’état des connaissances sur l’architecture en terre et bois de l’âge du Fer a progressé significativement mais de façon hétérogène selon les zones géographiques et les traditions de recherche. En Europe dite « tempérée », la multiplication des fouilles archéologiques et le renouvellement des problématiques ont contribué à une meilleure compréhension des techniques architecturales, notamment en ce qui concerne les constructions sur poteaux plantés.Dans les synthèses traitant de l’architecture en Protohistoire européenne, les constructions en pan de bois – ou à colombages – et les charpentes triangulées – dotées de pièces de contreventement obliques – ne sont en revanche que trop rarement prises en compte. On les considère parfois même comme absentes à l’âge du Fer. Ainsi, elles ne se développeraient qu’en lien avec la société romaine. Pourtant, les fouilles de sites de l’âge du Fer et les études architecturales récentes révèlent au fur et à mesure davantage de vestiges de bâtiments de ce type. Il est désormais possible de démontrer que ce type d’architecture prend une réelle ampleur dès cette période. Plusieurs exemples de bâtiments en pan de bois (Roquelaure « La Sioutat », Vieille-Toulouse, Toulouse « Saint-Roch », Besançon, Orléans, Quimper « Kergolvez »…) et de contreventements obliques (Roquelaure « La Sioutat », Balzers au Liechtenstein, Valcamonica et Bologne en Italie…), sont datés de l’âge du Fer en Europe occidentale.L’étude de ces bâtiments aujourd’hui disparus, par l’intermédiaire des vestiges archéologiques (traces au sol, restes de paroi cuites) et de gravures de constructions sur céramique et sur roche, révèle des informations précieuses sur le rôle structurel du bois et enrichit considérablement le paysage architectural de l’âge du Fer.

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