1 décembre 2013
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Sophie Fischbach, « Étude génétique du conte-poème de Jules Supervielle : vers une redéfinition des frontières génériques », Textes et contextes, ID : 10670/1.0685ff...
À plusieurs reprises, Jules Supervielle a souligné la porosité des frontières génériques de ses contes et poèmes : en effet, la forme du conte est détournée et intégrée dans l’oeuuvre poétique, tandis que le conte apparaît souvent proche de la prose poétique et du poème en prose. De là, on peut se demander dans quelle mesure les distinctions entre récit et poésie établies par Jakobson et Todorov sont toujours opératoires. L’étude de la genèse de deux contes-poèmes de Supervielle, Les B.B.V., à la frontière de la prose poétique, et L’Enfant de la haute mer, né du poème « Le Village sur les flots », permet de préciser la redéfinition des frontières génériques qui s’opère dans l’oeuvre supervillienne.