Culture and Power in Colonial Turkestan

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26 mai 2010

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Adeeb Khalid, « Culture and Power in Colonial Turkestan », Cahiers d’Asie centrale, ID : 10670/1.06g106


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Résumé En Fr

This article seeks to define the ways in which Turkestan was colonial. It then locates the Jadids, modernist Muslim intellectuals of the early twentieth century, in this colonial context. Turkestani Jadidism arose in a colonial society, and was deeply marked by it. Finally, this article investigates the points of overlap and intersection between the cultural programme of the Jadids and the “civilising mission” the Russians professed to uphold. The key vector to be analysed here is that of exclusion – the colonial order was built on the exclusion of the native population of Turkestan from the imperial mainstream. The Jadids sought to overcome this exclusion; they sought not separation from, but inclusion into the imperial polity. In the colonial order, this desire for inclusion was highly subversive, and provoked a great deal of hostility on the part of imperial authorities.

Cet article cherche à définir les voies par lesquelles le Turkestan a été colonial. Il place les djadids, intellectuels musulmans modernistes du début du XXe siècle, dans le contexte colonial en soulignant que le djadidisme turkestanais apparu dans ce cadre a été très profondément marqué par ce dernier. Cet article exploite finalement les points communs et les discordances entre le programme culturel des djadids et la « mission civilisatrice » que les Russes ont défendue à l’égard du pays. Le point-clef analysé ici est celui de l’exclusion : l’ordre colonial a été en effet construit en excluant la population native du Turkestan du courant principal de la vie de l’empire. Les djadids ont projeté de surmonter cette exclusion en mettant l’accent non sur la séparation de cette politique impériale, mais sur l’insertion dans le système. Dans le contexte colonial, un tel désir d’intégration était fort mal venu et provoqua l’hostilité des autorités impériales.

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