2018
Guido Hulsmann et al., « The Social Market Economy and the Sharing Economy in the Perspective of a Participatory Society », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.06t1j6
L'intégration sociale dépend surtout de la division du travail. Cette dernière dépend en son tour de l'épargne et de la sécurité des droits de propriété. L'épargne est nécessaire pour alimenter les activités qui produisent des beins de capital. La propriété privée entraîne responsabilité, focalise l'attention des propriétaires et crée des incitations à de investissements à long terme qui sont cruciaux pour fonder des communautés autour des activités génératrices de revenus. Les interventions de l'Etat tendent à affaiblir la division du travail. Les interventions répressives paralyses les activités entrepreneurialeset provoquent une concentration artificielle des sociétés marchandes. Elles réduisent ainsi la mobilité sociale et fragilisent les éléments sociaux les plus faibles. Les interventions permissives sont particulièrement nocives parce que leur impact immédiat est bien différent de leur impact à plus long terme. Les subventions octroyées par l'Etat-providence procurent un soulagement à court terme, mais elles séparent ses bénéficiaires des communautés formées autour de la division du travail, surtout lorsque les subventions sont importantes relativement aux revenus alternatifs pratiqués sur les marchés. L'interventionnisme monétaire a produit la financiarisation, une perversion de l'économie de marché qui détruit les liens sociaux et facilite le gaspillage des ressources humaines et non-humaines.