Panorama du peuplement antique dans le Cantal

Fiche du document

Date

2023

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Maxime Calbris, « Panorama du peuplement antique dans le Cantal », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.06vkcf


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Le département du Cantal à l’époque romaine appartient à la cité des Arvernes qui s’étendait sur une grande partie de l’Auvergne. Les premières découvertes datent du début du XIXe siècle et sont l’œuvre de Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet (1824), de Jean-Baptiste Delort (1891 ; 1901) puis de Jean Pagès-Allary (1902). Celles-ci restent toutefois ponctuelles et il faut attendre le milieu duXXe siècle pour connaître un véritable développement de l’archéologie, impulsé par des érudits locaux comme Odette Lapeyre et Alphonse Vinatié qui ont travaillé respectivement dans le nord-ouest et le nord-est du département. Toutes leurs découvertes marquent aujourd’hui encore la carte de la recherche. La dispersion des sites est assez contrastée, avec des zones pleines et deux zones vides, correspondant aux sommets cantaliens peu étudiés par les archéologues, et le sud du département où peu de sites ont été signalés. La recherche récente sur le peuplement antique, focalisée sur le territoire d’A. Vinatié dans le cadre de notre thèse de doctorat, a permis de réexaminer de manière critique la documentation archéologique et d’apporter un renouvellement des sources (Calbris, 2022a). Les données récentes ont montré que, dans le nord-est du Cantal, le nombre de sites croît très rapidement après la conquête de la Gaule, et plus vraisemblablement autour des années 30-20 av. J.-C., et s’appuie sur quelques occupations déjà établies au Ier siècle av. J.-C. Le nombre d’établissements augmente pendant les deux premiers siècles de notre ère, avec toutefois un déclin qui s’amorce au IIe siècle. Au cours de l’Antiquité tardive, de nombreux sites sont abandonnés et il semblerait que la population se soit concentrée autour de certaines places centrales. Ces quelques pages envisagent de parcourir la diversité des formes du peuplement qui se déclinent, en l’état des données archéologiques, en trois grandes catégories : les agglomérations secondaires, les villas et les fermes - et d’aborder les aspects socio-économiques de la population ; en somme, de saisir la vie à l’époque romaine dans le Cantal.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en