1 avril 2015
HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
L. Viel et al., « Perles supposées en variscite du sud-est de la France (Arles-Fontvieille, IVe mill. av. J.-C.) : premiers résultats d’une recherche en devenir », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.074e96...
Les perles supposées en variscite découvertes au sein des monuments mégalithiques d’Arles-Fontvieille (Bouches-du-Rhône, France) utilisés à la fin du Néolithique (3400-2200 av. J.-C.) constituent un corpus relativement méconnu et encore inédit. Il comprend 116 perles au total. Depuis sa découverte au XIXe s., en effet, ce corpus n’a fait l’objet d’aucune analyse approfondie, qu’il s’agisse d’étudier la matière première, d’en identifier l’origine, de caractériser les types d’objets et leurs modes de production, notamment. Ce travail, actuellement en cours, livre de premiers résultats. Ainsi, l’observation macroscopique des perles à la loupe binoculaire, en particulier, suggère-t-elle que le corpus n’est pas intégralement composé de variscite, d’autres roches ont potentiellement été utilisées (séricite ? muscovite ?). De même, un lien semble pouvoir être établi entre la matière et la morphologie des pièces. Ces observations, qui seront vérifiées prochainement par des analyses PIXE, soulèvent déjà plusieurs interrogations : quelles sont les différentes origines des perles ? De quels processus opératoires procèdentelles ? Quelle chronologie s’attache à ces productions ? etc. Cet article expose pour la première fois ces nouvelles problématiques de recherche qui émergent à partir de l’analyse approfondie de ces corpus.