Greeks and the Peoples of the Black Sea Region : Beyond Ethnicity and Identity: an Archaeology of Commonalities

Résumé Fr En

Cet article présente un nouveau cadre théorique pour l’analyse des interactions culturelles, centré sur l’enregistrement des changements tangibles dans la culture matérielle et, par conséquent des habitudes des populations étudiées, sans préjuger d’éventuelles identités auto-assignées. De cette manière, ce cadre limite l’importance de la question de l’ethnicité et le rôle des biais ethno-culturels modernes dans l’étude des sociétés anciennes. La démonstration de l’applicabilité de ce cadre théorique, appelé « archéologie des traits partagés [“communalités”] », s’appuie ici sur l’analyse des nécropoles de Nymphaion, un établissement situé sur les rives orientales de la Crimée.

This paper presents a new theoretical framework for analyzing cultural interactions which focuses on mapping tangible changes in the material culture, and consequently the customs of the studied people, without making assumptions about self-professed identities. By doing so, this framework deemphasizes the issue of ethnicity and limits the role of modern ethno-cultural biases in the study of ancient societies. The applicability of this theoretical framework, termed “archaeology of commonalities”, is demonstrated in relation to the cemeteries of Nymphaion, a settlement situated on the eastern shores of the Crimean Peninsula.

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