Balzac décadent : l’auteur de « La Comédie humaine » vu par la fin de siècle anglaise

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2019

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Michael Tilby, « Balzac décadent : l’auteur de « La Comédie humaine » vu par la fin de siècle anglaise », L'Année balzacienne, ID : 10670/1.07d5oa


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Les deux dernières décennies du dix-neuvième siècle, lesquelles virent la parution de trois éditions anglophones de La Comédie humaine, témoignèrent d’un niveau d’intérêt pour les créations balzaciennes sans précédent en Angleterre mais d’assez courte durée. Des écrivains de tous genres, ainsi qu’une brassée d’artistes-peintres, développèrent une fascination remarquable pour les œuvres de notre auteur, qu’ils continuèrent de lire dans le texte. Se connaissant généralement entre eux, ils échangèrent, en public comme au privé, des points de vue sur le romancier français, faisant preuve ainsi d’un vrai dialogue critique. Le survol offert a pour mission de mettre en valeur l’ampleur d’un phénomène qui s’étend jusqu’à des éditions de luxe d’un Balzac « interdit ». Il se termine en signalant des exemples, méconnus ou imparfaitement étudiés, d’une exploitation créatrice de lectures balzaciennes par divers « Balzac anglais », à savoir Stevenson, Swinburne, Moore et Gissing.

The closing decades of the nineteenth century, which saw the publication of three separate English-language translations of La Comédie humaine , witnessed an unprecedented, but relatively short-lived, level of interest in Balzac’s creative output. Writers of differing types, as well as a number of painters, developed a remarkable fascination with his writings, which they continued to read in the original. They generally knew each other and exchanged, both in public and privately, their views on his works, thereby establishing a veritable critical dialogue. The survey is intended to illustrate the breadth of a phenomenon that included the production of luxury editions of titles regarded as indecent. It concludes with an indication of some examples, hitherto undetected or inadequately studied, of the creative use to which a reading of Balzac was put by various exemplars of an « English Balzac », namely Stevenson, Swinburne, Moore, and Gissing.

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