Le néolibéralisme français ou comment penser le libéralisme au prisme des institutions

Résumé Fr

Au lendemain de la crise de 1929 et de la remise en cause des idées libérales, un certain nombre d’économistes (Lippmann, Röpke, Rougier, Rueff, Allais…) vont chercher à poser les bases d’une refondation du libéralisme. Ce mouvement n’est pas homogène, cependant le cœur de sa doctrine s’articule autour des deux positions suivantes : (i) dénoncer la montée du collectivisme et du planisme ; (ii) rejeter les thèses défendues par les tenants du laisser-fairisme. Le colloque Lippmann constitue la première pierre de cette reconstruction, il se présente également comme une tentative visant à institutionnaliser le libéralisme dans l’histoire des faits et des idées. En France, Louis Rougier, Jacques Rueff et Maurice Allais incarnent ce processus de refondation du libéralisme. Tous trois défendent l’idée que ce nouveau libéralisme suppose une ingérence de l’Etat. Le libéralisme aurait ainsi besoin d’institutions solides pour conforter ses bases et asseoir sa légitimité.

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