La temporisation au temps des confessions: Le paradoxe du cas de l'Église réformée de Troyes d'après l'Histoire ecclésiastique de Nicolas Pithou

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Thierry Wanegffelen, « La temporisation au temps des confessions: Le paradoxe du cas de l'Église réformée de Troyes d'après l'Histoire ecclésiastique de Nicolas Pithou », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.07rsr4


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On peut être converti au protestantisme, dans la France des années 1560 et 1570 tout en retardant son engagement confessionnel, pour une série de causes dont l'étude de la communauté protestante de Troyes aide à saisir la complexité et la diversité. À ce compte, l'emploi du terme de « temporiseurs », plus fréquent au XVIe siècle que celui de « nicodémites » que Calvin n'a pas su lancer (... jusqu'à ce que les historiens du XXe siècle s'en emparent !), se charge d'un sens supplémentaire : le temporiseur n'est pas seulement celui qui se conforme au temps, mais aussi celui qui temporise. L'hypothèse avancée dans le cas troyen est un retard par rapport à l'évolution de la confession réformée à la genevoise, car si la sensibilité religieuse des protestants de Troyes les y incline, ces derniers ne parviennent pas à accepter toutes les conséquences « confessionnelles » d'une telle option. Et en ce sens, ils se révéleraient plus « pré-confessionnels » que proprement « confessionnels ».

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