The plurilingualism in the construction of the teaching professional identity: a resource or a hindrance? Le plurilinguisme dans la construction de l’identité professionnelle enseignante : une ressource ou une entrave ? En Fr

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7 juin 2023

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Jose Ignacio Aguilar Río et al., « Le plurilinguisme dans la construction de l’identité professionnelle enseignante : une ressource ou une entrave ? », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.07u99g


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Résumé Fr

Cette proposition prend comme point de départ une recherche exploratoire et collaborative qui visait une co-analyse des logiques interprétatives de six futur.e.s enseignant.e.s de FLE, en M1 en didactique des langues. Ces analyses ont porté sur des traces de trois types de discours : des entretiens semi-directifs et d’auto-confrontation, ainsi que des outils de rédaction auto-réflexive gérés en autonomie par les participant.e.s. L’analyse suggère la présence récurrente du thème “dimension plurilingue”, que nous entendons comme toute pratique visant à soutenir et à construire des comportements plurilingues (Blanchet & Chardenet, 2011 ; Narcy-Combes et al., 2019 ; Cavalli, Coste, Crişan et Van de Ven, 2009). Cette dimension plurilingue a été mobilisée de manière auto (vision de soi) ou hétéro-référencée (vision des apprenant.e.s), afin de verbaliser des principes didactiques et pédagogiques - que certain.e.s participant.e.s ont aussi remis en question. L’analyse fait émerger deux tendances contradictoires qui semblent corrélées au répertoire langagier des participant.es : ceux.celles ayant comme L1 une autre langue que le français produisent des discours d’auto-confrontation portant des marques explicites de pratiques pédagogiques plurilingues. A l’inverse, le discours des participant.e.s ayant le français comme L1, suggère une tendance vers un idéal linguistique monolingue, au travers lequel la notion de “légitimité”, bâtie autour de la paire “natif.ve-non natif.ve” (Wernicke, 2018), semble être entretenue. Ces premiers résultats interrogent en effet les processus de construction de l’identité professionnelle de tout.e enseignant.e de langue (Simon, 2014), et plus particulièrement ceux des enseignant.e.s plurilingues qui assurent une médiation langagière par rapport à une langue “additionnelle” faisant partie de leur répertoire (Narcy-Combes et al., 2019). Cette proposition interroge, enfin, la manière dont les pratiques pédagogiques mono-/pluri-lingues revendiquées par les participant.e.s observé.e.s dessinent des processus de construction identitaire et professionnelle (Cummins & Schecter, 2003 ; Candelier, Ioannitou, Omer & Vasseur, 2008).

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