The end of change management: A deconstructive path that presents resistance as a manifestation of an ignored life and the 'ethical act' as the ultimate, hopeful 'resilience La fin de la conduite du changement: Cheminement déconstructif qui présente la résistance comme manifestation d’une vie ignorée et « l’acte éthique » comme « résilience » ultime, porteuse d’espoirs En Fr

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14 novembre 2019

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Mathias Naudin, « La fin de la conduite du changement: Cheminement déconstructif qui présente la résistance comme manifestation d’une vie ignorée et « l’acte éthique » comme « résilience » ultime, porteuse d’espoirs », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.07vfqv


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Résumé En Fr

Why is the concept of resilience entering the field of change management? What does it bring?Our ambition is to question what is at stake in the desire to lead a change and what the concept of resilience could bring to such an approach.Change management appears to be caught in a triangle of paradoxical tensions between the feeling that it is indispensable and unavoidable, while it almost systematically provokes resistance from the individuals concerned and the massive failure rate of the processes implemented is quite unexplained. Could resilience be the missing piece that would allow us to resolve these previously insoluble equations? To better understand what is at stake in this desire for change, these unexplained failures and this hope for resilience, we will try to identify and question our paradigm of perception and action, on which we believe our society is based (and therefore on which management and change management approaches are also based). The main observation is that our society is based on an ignorance of life and a reifying instrumentalisation of the living and the singular.By questioning the notion of resistance, which seems to be understood very differently in psychoanalysis and in management, it will be possible to better understand how the much feared resistance to change, which we most often wish to reduce and transform into acceptance by society, could finally be considered as good news. Good news because it is a manifestation of life. In conclusion, we propose to distinguish between two main forms of resilience: resilience based on the individual's capacity to adapt to a social context and resilience which is the expression of a living singularity which asserts its right to exist, associated with the idea of an ethical act in that it could have a collective echo contributing to the ethical adjustment of institutions.

Pourquoi le concept de résilience fait-il irruption dans le champ de la conduite du changement ? Qu’apporte-t-il ?Notre ambition est d’interroger ce qui se joue dans la volonté de conduire un changement et ce que le concept de résilience pourrait apporter à une telle démarche.La conduite du changement apparaît prise dans un triangle de tensions paradoxales entre le sentiment qu’elle serait indispensable et incontournable, alors qu’elle susciterait quasi-systématiquement des résistances chez les individus concernés et que le taux d’échec massif des démarches mises en œuvre se trouve assez inexpliqué. La résilience serait-elle alors la pièce manquante qui permettrait de résoudre ces équations insolubles jusqu’alors ? Pour mieux comprendre ce qui se joue dans cette volonté de changement, ces échecs inexpliqués et cet espoir de résilience, nous allons chercher à identifier et à interroger notre paradigme de perception et d’action, sur lequel repose, selon nous, notre société (et donc sur lequel repose aussi le management et les démarches de conduite du changement). Le principal constat est que notre société est fondée sur une ignorance de la vie et une instrumentalisation réifiante du vivant et du singulier.En interrogeant la notion de résistance, qui semble entendue très différemment en psychanalyse et en gestion, il nous sera possible de mieux saisir en quoi la résistance au changement tant redoutée et que l’on souhaite socialement le plus souvent réduire et transformer en adhésion pourrait finalement être considérée comme une bonne nouvelle. Bonne nouvelle parce qu’elle serait manifestation de vie. Ainsi, nous proposerons pour conclure de distinguer entre deux grandes formes de résilience: des résiliences qui reposeraient sur la capacité de l’individu à s’adapter à un contexte social et des résiliences qui seraient l’expression d’une singularité vivante qui affirmerait son droit à exister, associée à l’idée d’acte éthique en ce qu’elles pourraient avoir un écho collectif contribuant à l’ajustement éthique des institutions.

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