La série Indiana Jones de Spielberg : les limites de l’hybridité générique

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2009

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Lauric Guillaud, « La série Indiana Jones de Spielberg : les limites de l’hybridité générique », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.081ac0...


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Dans le quatrième volet de sa série, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (2008), Spielberg reprend les ingrédients habituels de la saga, en y ajoutant le thème de "l'archéologie fantastique" des années 60-70 ("l'archéologie spatiale"). Cette régression thématique nous conduit à questionner le devenir de la science-fiction à travers le recyclage cinématographique d’éléments hétéroclites appartenant à la BD (Tintin, Black et Mortimer), au cinéma des années 30 (Tarzan), à la (sous-)culture pop des années 50, aux séries TV contemporaines (X-Files), à la fantasy, à l’ufologie (Roswell, Zone 51), à la mythologie sud-américaine (L’Eldorado), à l’ésotérisme (Arche d’Alliance, quête du Graal) et à la parascience. La nostalgie d’un âge d’or de la SF, la frénésie d’hybridité générique (horreur, fantastique, anticipation, mondes perdus) sont-ils l’indice d’un cul-de-sac du cinéma de SF, ou au contraire d’une volonté de retrouver les origines mêmes de l’inspiration: le mythe? Pour retrouver son originalité, la SF, confrontée au retour de l’irrationnel, est-elle nécessairement condamnée à verser dans une quelconque "nostalgie des origines"? Notre communication, largement fondée sur l’anthropologie culturelle, tentera de formuler des réponses à ces questions en s’intéressant au cycle de Spielberg.

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