The “Area to Be Defended” at Notre-Dame-des-Landes, or the Art of InhabitingPlaces as Political Strategy La « zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes ou l’habiter comme politique En Fr

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17 octobre 2016

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Résumé En Fr

The socio-environmental conflict at Notre-Dame-des-Landes is currently one of the most important eco-conflicts in Europe. Despite its unique characteristics – its long duration, its complexity, the high political and financial costs involved, the forms of political innovation generated, the questions of governance raised – the social sciences seem to have ignored this important place. First, we consider the place of conflict itself and the possibilities for honest social-science research that it offers. Second, we propose to go beyond the usual limits of the conflict area and describe how local arts of resistance combine different means of inhabiting the conflict area and generating counter-expertise. In this way, we wish to show how its status as a key political battleground and the associated multi-scale networks are interconnected. Through these three entry points, we hope to shed light on the day-to-day reality of “conscious inhabitation” of places as a political resource and strategy shared by heterogeneous actors.

Le conflit socio-environnemental de Notre-Dame-des-Landes est actuellement l’un des plus importants conflits de ce type en Europe. Malgré sa longévité et sa complexité, malgré les coûts politiques et financiers qu’il engendre, malgré les formes d’innovation que l’on peut y trouver et les questions de gouvernance qu’il adresse à tous, ce haut lieu est peu enquêté par les sciences sociales. Dans la première partie, nous examinons le lieu du conflit et les conditions de la recherche dans ce lieu. Dans la deuxième partie, nous proposons d’élargir le périmètre habituellement considéré et d’offrir un récit réaliste de l’expérience de la « zone à défendre ». Ainsi, nous voulons montrer comment s’articulent la figure du haut lieu politique et des mises en réseau plurielles et à des échelles variées. Au travers de ces trois entrées, nous suggérons la réalité d’un « habiter en conscience d’habiter » comme ressource politique construite et partagée par des acteurs hétérogènes.

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