How Does Migration Affect Under-5 Mortality in Rural Areas? Evidence from Niakhar, Senegal Comment les migrations affectent-elles la mortalité infanto-juvénile en zone rurale ? L’exemple de Niakhar, Sénégal En Fr

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12 novembre 2021

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Ulrich Nguemdjo et al., « Comment les migrations affectent-elles la mortalité infanto-juvénile en zone rurale ? L’exemple de Niakhar, Sénégal », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.3917/popu.2102.0359


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Résumé En Fr

Exploring rich panel data from the Niakhar Health and Demographic Surveillance System, this study investigates the effects of migration on child mortality among families left behind in rural areas. Migration, particularly short-term, is positively associated with the survival probability of under-5 children in the household. We also find that the short-term moves of working-age women impact child mortality more than those of working-age men. Moreover, we detect crossover effects between households in the same compound, consistent with the idea that African rural families share part of their migration-generated gains with an extended community of neighbours. Lastly, we investigate the effect of maternal short-term migration on the survival of under-5 children. The aggregate effect is still positive but much weaker. Specifically, maternal migration during pregnancy seems to enhance children’s survival immediately after birth, but the probability of survival tends to decrease after age 1 when the mother is absent.

Explorant les riches données longitudinales fournies par l’Observatoire de santé et de population de Niakhar, cette étude examine les effets des migrations sur la mortalité infanto-juvénile dans les familles rurales restées au village. Les migrations, en particulier de courte durée, sont associées de manière positive aux chances de survie des enfants de moins de cinq ans au sein du ménage. On constate également que les déplacements de courte durée des femmes d’âge actif ont plus d’incidences sur la mortalité des enfants que ceux de leurs homologues masculins. De surcroît, des effets croisés sont identifiés entre ménages de la même concession, ce qui est conforme à l’idée que les familles rurales africaines partagent les gains de l’émigration avec une communauté étendue de voisins. Enfin, l’effet des migrations maternelles de courte durée sur la survie des enfants de moins de cinq ans demeure globalement positif, mais nettement plus modeste. L’émigration de la mère, en particulier pendant la grossesse, semble améliorer la probabilité de survie des enfants juste après la naissance, mais celle-ci tend à diminuer après l’âge d’un an et lorsque la mère est absente.

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