De la théorie des affects à celle des neurosciences : la perception du moi

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2017

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Karine Bréhaux, « De la théorie des affects à celle des neurosciences : la perception du moi », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3917/bhesv.241.0057


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Résumé Fr

Selon la traduction de Charles Apuhn, deux termes définissent l’affect: l'affectuset l'affectio. Il y a à la fois l’affecté, l'affectant et l'affection: l'affection rapportée au corps, lorsque celui-ci est affecté par un objet extérieur à lui, et l'idée d'affection que se fait l’âme de l'objet extérieur à lui et l'objet extérieur en tant qu’affectant le corps. L’affection est donc l’image que se représente l’âme, et l’affect est l’affection et l’idée de cette affection. L’affect est à la fois physiologique et psychique «agissant» (en langage philosophique moderne) sur l’âme et le corps. Les affects nous aident à construire nos propres repères. À travers l’interprétation du sentiment de la tristesse par René Descartes et Baruch de Spinoza, nous interrogerons le caractère contemporain de l’explication mécaniste des affects dans la constitution du sujet, être tiraillé par deux aspects binaires: le positif et le négatif.

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