Une vision praxéologique des architectures de connaissances dans les organisations

Fiche du document

Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Sujets proches En

Organisation

Citer ce document

Christian Brassac, « Une vision praxéologique des architectures de connaissances dans les organisations », Revue d'anthropologie des connaissances, ID : 10670/1.09a28f...


Métriques


Partage / Export

Résumé En Es Fr

: A PRAXEOLOGICAL VIEW OF KNOWLEDGE ARCHITECTURES IN ORGANIZATIONSIn their book titled Architectures of Knowledge, Amin and Cohendet (2004) propose an approach to the mobilization of knowledge in the firm, and beyond the firm, in human organizations that place priority on embodied, socially inscribed practices anchored in artefacts. This leads them to largely remodel the theory of collective knowledge mobilization. At the center of this new conceptualization is the community, seen as a place where this intersubjective, social practice is effected. In doing so, they offer a broad, rich, and well-articulated epistemological background that can be called a “praxeology”, and a methodology based on an ethnography, a clinic of the flow of knowledge in organizations. In this text I propose a reading of this conceptualization from a psychologist point of view. I do so by pointing out that there is a important proximity between their epistemological roots (american pragmatism, maturanian and varelian enactionism, situated action, socio-culturalism, and the Science Studies movement) and some works which consider the cognitive processes as being primarly socially inscribed practices instead of brain informational processes. In doing so, I argue the possibility to base this type of reflexion on a meadian perspective.

RESUMEN: UNA VISTA PRAXEOLOGICA DE LAS ARQUITECTURAS DE CONOCIMIENTOS EN LAS ORGANIZACIONES En su obra titulada Architectures of Knowledge, Amin y Cohendet (2004) proponen una aproximación de la movilización de conocimientos en las empresas, y má s allá en las organizaciones humanas, dando la prioridad a las prá cticas incorporadas, socialmente inscritas y ancladas en los artefactos. Esto les conduce a remodelar ampliamente la teoría de la movilización de los conocimientos colectivos. En el centro de esta nueva conceptualización se coloca la noción de comunidad, vista como lugar de cumplimiento de estas prá cticas intersubjectivas y sociales. Para hacerlo el libro ofrece un plano trasero epistemológico ancho, rico y bien articulado que se puede calificar de “praxeología” así como una metodología fundada sobre una etnografía, una clínica de los flujos de conocimientos en las organizaciones. Es como psicólogo que propongo en este texto una lectura de esta conceptualización. Lo hago subrayando el hecho de que existe una proximidad importante entre sus raíces epistemológicas (pragmatismo americano, enaccionismo de Maturana y Varela, acción situada, socio-culturalismo y movimiento de los Estudios de la Ciencias) y un conjunto de trabajos que consideran los procesos cognoscitivos ante todo como prá cticas inscritas socialmente má s que como procesos intracraneanos de tratamiento de la información. Entonces yo pleiteo por el apoyo posible de este tipo de reflexión sobre una perspectiva inspirada de Mead.

Dans leur ouvrage intitulé Architectures of Knowledge, Amin et Cohendet (2004) proposent une approche de la mobilisation des connaissances dans les entreprises et, au-delà, dans les organisations humaines, en donnant la priorité aux pratiques incorporées, socialement inscrites et ancrées dans les artefacts. Ceci les conduit à remodeler largement la théorie de la mobilisation des  connaissances collectives. Au centre de cette nouvelle conceptualisation se place la notion de communauté, vue comme lieu d’accomplissement de ces pratiques intersubjectives et sociales. Pour ce faire, ils offrent un arrière-plan épistémologique large, riche et bien articulé que l’on peut qualifier de « praxéologie », ainsi qu’une méthodologie fondée sur une ethnographie, une clinique des flux de connaissances dans les organisations. C’est en tant que psychologue que je propose dans ce texte une lecture de cette conceptualisation. Je le fais en soulignant le fait qu’existe une importante proximité entre leurs racines épistémologiques (pragmatisme américain, énactionnisme maturanien et varélien, action située, socio-culturalisme et mouvement des Science Studies) et un ensemble de travaux qui considère les processus cognitifs comme étant avant tout des pratiques inscrites socialement plutôt que des processus intracrâniens de traitement de l’information. Ce faisant, je plaide pour le possible appui de ce type de réflexion sur une perspective meadienne.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines