Practical uses, formal traditions, and fashion injunctions: Shoes and boots in medieval Spain Usos prácticos, tradiciones formales y mandatos de moda: zapatos y botas en la España medieval Usages pratiques, traditions formelles, et injonctions de la mode : Chaussures et bottes en Espagne au Moyen Âge En Es Fr

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2021

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Sophie Coussemacker, « Usages pratiques, traditions formelles, et injonctions de la mode : Chaussures et bottes en Espagne au Moyen Âge », HAL-SHS : histoire, ID : 10.46608/conceptos2021b/art11


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Résumé En Es Fr

Medieval footwear, in the Iberian Peninsula as elsewhere, is above all for practical purposes, whether walking or riding a horse. For a long time, therefore, the lasts remained very traditional, between sandals or espadrilles held on the foot by straps, in monastic and popular circles, and low boots that do not extend beyond the ankle. The practice of horse riding, in aristocratic circles, brings out boots higher up, sometimes up to the knee, especially the borceguíes characterised by their narrowness, sticking to the leg. These very fine leather boots require the rider to wear wooden or cork clogs, at least until he gets on his horse, which can also be used as inner shoes (chapines). On the other hand, although some of the models that have survived, and altarpieces and manuscripts sometimes show more pointed and elongated ends, the Iberian Peninsula seems to have escaped the extravagant fashion of pigaches (12th century) and then poulaines (14th and 15th centuries).

El calzado medieval, en la Península Ibérica como en otros lugares, responde sobre todo a fines prácticos, ya sea caminando o montando a caballo. Por lo tanto, durante mucho tiempo, las formas siguieron siendo muy tradicionales, entre sandalias o alpargatas sostenidas en el pie por correas, en los círculos monásticos y populares, y botas bajas que no suben más allá del tobillo. La práctica de la equitación, en los círculos aristocráticos, ha llevado al surgimiento de botas más altas, a veces hasta la rodilla, especialmente los borceguíes caracterizados por su estrechez, pegados a la pierna. Estas botas de cuero muy finas requieren que el jinete use zuecos de madera o corcho, al menos hasta que se suba a su caballo, que también pueden ser usados como zapatos interiores (chapines). Por otra parte, aunque algunos de los modelos conservados, retablos e manuscritos muestran a veces extremos más puntiagudos y alargados, la Península Ibérica parece haber escapado de la extravagante moda de las pigaches (siglo XII) y luego de los poulaines (siglos XIV y XV).

Les chaussures médiévales, en péninsule Ibérique comme ailleurs, répondent avant tout à des préoccupations pratiques, qu’il s’agisse de marcher et de monter à cheval. Les formes restent donc longtemps très traditionnelles, entre sandales ou espadrilles maintenues sur le pied par des lanières, dans les milieux monastiques et populaires, et bottines basses ne remontant pas au-delà de la cheville. La pratique de la monte équestre, dans les milieux aristocratiques, fait émerger des bottes plus montantes, parfois jusqu’au genou, notamment les borceguíes caractérisés par leur étroitesse, collant à la jambe. Ces bottes de cuir très fin nécessitent pour sortir de porter des socques en bois ou en liège, au moins jusqu’au moment où le cavalier enfourche sa monture, patins qui peuvent aussi servir de chaussons d’intérieur (chapines). En revanche, même si quelques modèles conservés, et retables et enluminures montrent parfois des bouts plus pointus et allongés, la péninsule Ibérique semble avoir échappé à l’extravagante mode des pigaches (XIIe siècle) puis des poulaines (XIVe et XVe siècles).

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