Espaces interruptifs, interruptions suspensives et disfluentes en français parlé dans les huit dilogues du CID.

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11 mai 2016

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Berthille Pallaud, « Espaces interruptifs, interruptions suspensives et disfluentes en français parlé dans les huit dilogues du CID. », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.0aaeec...


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Les fluctuations dans le rythme de la fluence verbale sont observables dans le débit de la prononciation des mots eux-mêmes mais surtout dans la présence plus ou moins nombreuse d’éléments « étrangers » insérés dans l’énoncé : pauses silencieuses ou remplies et insertions parenthétiques (marqueurs de discours, interjections et phatiques) qui suspendent le déroulement syntagmatique. Ces insertions en rompant le déroulement du texte de l’énoncé définissent un avant et un après dans l’énoncé, ce que Shriberg (1994) a nommé Reparandum et Reparans. Toutes les auto-interruptions (ainsi définies) et leurs effets morpho-syntaxiques ont été intégralement annotés dans les huit dilogues du CID (Pallaud, 2014).L’objectif de cette étude est de décrire de façon contrastive les caractéristiques des interruptions suspensives (sans effet morphosyntaxique sur le déroulement de l'énoncé) et celles des interruptions qui sont disfluentes (provoquant une perturbation syntaxique).

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