9 février 2016
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Geoffrey C. Gunn, « Re-enter the United Nations », Lusotopie, ID : 10670/1.0bb4za
Le 23 juin 2006, l’Onu a fièrement lancé sa Commission de consolidation de la paix (CCP), cherchant à inverser une situation dans laquelle les efforts internationaux visant à reconstruire les sociétés qui étaient dévastées par la guerre avaient, le plus souvent, échoué. Gardant à l’esprit des cas tels que celui d’Haïti, du Cambodge, de la Somalie et du Liberia, où la sécurité s’était détériorée dès le retrait de l’aide internationale, il est évident que les rédacteurs de la CCP avaient beaucoup à apprendre de l’exemple de Timor oriental (Timor-Leste). Ceci a été souligné par les troubles civils importants qui se sont déclenchés, au début de l’année 2006, à Timor oriental, lesquels ont attiré à nouveau l’attention du monde entier en février 2008, avec la tentative d’assassinat du président de la République démocratique du Timor-Leste (RDTL) et la crise humanitaire qui se poursuit.A l’origine, seuls le Burundi et la Sierra Leone bénéficiaient du dispositif de la CCP, bien que des financements d’urgence aient également été avancés pour la Côte d’Ivoire et la République centrafricaine. En décembre 2007, la Guinée-Bissau, est devenue le troisième pays ayant obtenu le soutien de la CCP, en raison du danger, pour cet État, de retomber dans la violence. Étant donné la nature ad hoc des précédentes missions de l’Onu à Timor oriental/Timor-Leste, le caractère hybride des opérations de sécurité menées indépendamment du drapeau de l’Onu et le manque général d’une capacité de gouvernance au sein de la nouvelle nation, cet article argumente explicitement en faveur de l’extension de l'engagement de la CCP à Timor-Leste.