Entérovirus des animaux : lumière sur l’immensité de l’espace évolutif des entérovirus

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2023

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Virologie

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Serge Sadeuh-Mba et al., « Entérovirus des animaux : lumière sur l’immensité de l’espace évolutif des entérovirus », Virologie, ID : 10670/1.0bpuo8


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Le genre Enterovirus (famille Picornaviridae) regroupe de nombreux virus dont la plupart ont été identifiés chez l’humain. Parmi eux, les trois sérotypes de poliovirus, les coxsackievirus A et B, les échovirus, les rhinovirus et d’autres entérovirus (EV) sont responsables chez l’humain d’un large spectre d’affections plus ou moins sévères. Il existe également une soixantaine d’EV identifiés chez différentes espèces de mammifères. Certains EV ont été trouvés à la fois chez l’humain et l’animal, démontrant la possibilité d’une transmission zoonotique.Les données génétiques et épidémiologiques relatives aux EV animaux sont rares. La détection d’EV dans diverses espèces de mammifères sur tous les continents suggère que la diversité de ces virus est sous-estimée. Certains EV trouvés chez les animaux présentent des caractéristiques spécifiques jamais observées chez les EV humains. Par ailleurs, les relations phylogénétiques singulières observées entre des EV animaux soulèvent d’intéressantes questions concernant l’histoire de ces virus. L’objectif de cette revue est de synthétiser les données saillantes concernant les EV circulant chez les animaux et les principales questions que soulèvent leurs spécificités génomiques, virologiques et phylogénétiques.

The genus Enterovirus (family Picornaviridae) contains numerous viruses, most of which have been identified in humans. Among them, the three serotypes of poliovirus, coxsackieviruses A and B, echoviruses, rhinoviruses and other enteroviruses (EVs) responsible in humans for a wide spectrum of clinical manifestations. There are also 60 identified EVs in different mammals. Some have been found in both humans and animals, demonstrating the possibility of zoonotic transmission of certain EVs.Compared to human EVs, genetic and epidemiological data for animal EVs are scarce. However, the detection of EV in various species of mammals and their presence on all continents suggest that the number of EV still to be discovered is very important. Some EVs found in animals have characteristics never seen in human EVs. Furthermore, the unique phylogenetic relationships observed between animal EVs raise interesting questions about the rules that govern the evolution of these viruses. The aim of this review is to present the salient data on animal EVs and to highlight the questions they raise.

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