Villes et migrations dans Le voyageur au tapis magique (1991) de Walter Garib : une saga palestinienne à travers l'Amérique du Sud

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Jean-Marie Lassus, « Villes et migrations dans Le voyageur au tapis magique (1991) de Walter Garib : une saga palestinienne à travers l'Amérique du Sud », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.0bz6lm


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Le voyageur au tapis magique (1991), roman de l'écrivain chilien d'origine palestinienne Walter Garib, retrace la saga des Magdalani, famille palestinienne émigrée au Chili après la chute de l'Empire ottoman, et dont certains membres rêvent d'une nouvelle généalogie, alors que d'autres perpétuent les traditions ancestrales à travers un discours mythique transformant leur périple migratoire en légende. Entre ces différentes polarités s'élabore la représentation littéraire d'un peuple riche de ses mythes et de ses pratiques malgré la nation absente. Après un long périple du Brésil au Paraguay en passant par la Bolivie les Magdalani finiront par s'établir à Santiago du Chili, en cherchant à rejoindre une aristocratie chilienne qui les rejette, dans un espace urbain symbolisant la « civilisation », face à la « barbarie », selon la célèbre opposition théorisée par Domingo Faustino Sarmiento dans l'Argentine du XIXème siècle. Mais le roman ne tarde pas à inverser les signes de cette représentation, car les Magdalani sont les véritables porteurs d'urbanité dans un territoire étranger où la ville est l'espace privilégié de la visibilité sociale. Les mythes, qu'ils soient généalogiques ou mythologiques, ont ici une fonction psychologique essentielle: celle de protéger de l'humiliation afin d'accéder à la reconnaissance et à la citoyenneté.

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