Property law: the weakening of the idea of collective ownership Les propriétés collectives sous les fourches caudines du droit des biens Le proprietà’ collettive sotto le forche caudine dell diritto di proprietà’ : l’affievolimento dell’idea di proprietà’ collettiva En Fr It

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décembre 2021

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Christophe Quézel-Ambrunaz et al., « Les propriétés collectives sous les fourches caudines du droit des biens », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.0c0ma0


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Résumé En Fr It

Property rights are, for a Western jurist of this century, absolute and individual. Consequently, the expression ‘collective property’ appears as an oxymoron which is only meant to describe a transitional and precarious situation (tenancy in common), a reality hidden behind particular management prerogatives (common mass of married couples, property of a legal person, co-ownership of built buildings), or a residual rule (‘mitoyenneté’). These characteristics of exclusivity and absolutism are not, however, consubstantial with the idea of ownership, and are the result of a historical legacy. This article proposes to outline the mechanisms that led to the emergence of these characters, and, correlatively, to the decline of the idea of collective property, which has nevertheless not been completely eradicated. It also aims to demonstrate that once the straitjacket of ownership is removed, the utilities of a property can be effectively shared and that genuine pooling is legally possible.

Le droit de propriété est, pour un juriste occidental de ce siècle, absolu et individuel. Par conséquent, l’expression « propriété collective » apparaît comme un oxymore qui n’a vocation qu’à décrire une situation transitoire et précaire (indivision), une réalité masquée derrière des prérogatives de gestion particulière (masse commune des couples mariés, biens d’une personne morale, copropriété des immeubles bâtis), ou une règle résiduelle (mitoyenneté). Ces caractères d’exclusivité et d’absolutisme ne sont toutefois pas consubstantiels à l’idée de propriété, et résultent d’un héritage historique. Cet article se propose d’esquisser les mécanismes ayant conduit à l’émergence de ces caractères, et, corrélativement, à l’affaiblissement de l’idée de propriété collective, qui n’a toutefois pas été éradiquée. Il poursuit également l’objectif de démontrer qu’une fois le carcan de la propriété écarté, les utilités d’un bien peuvent être efficacement partagées et qu’une véritable mise en commun est juridiquement possible.

Il diritto di proprietà è, per un giurista occidentale di questo secolo, assoluto e individuale. Di conseguenza, l'espressione "proprietà collettiva" appare come un ossimoro che vuole solo descrivere una situazione transitoria e precaria (indivisione), una realtà nascosta dietro particolari prerogative gestionali (massa comune di coppie sposate, proprietà di una persona giuridica, comproprietà di edifici costruiti), o una regola residuale (comproprietà). Queste caratteristiche di esclusività e assolutismo non sono tuttavia consustanziali all'idea di proprietà, e sono il risultato di un'eredità storica. Questo articolo si propone di delineare i meccanismi che hanno portato all'emergere di queste caratteristiche e, correlativamente, all'indebolimento dell'idea di proprietà collettiva, che non è mai stata sradicata.

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