Du "Menuet" de l'Opus 4 n°1 au "Scherzo" de l'Opus 50 : réflexions sur l'évolution d'un genre en France à travers les quatuors de George Onslow

Fiche du document

Date

22 avril 2016

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Viviane Niaux, « Du "Menuet" de l'Opus 4 n°1 au "Scherzo" de l'Opus 50 : réflexions sur l'évolution d'un genre en France à travers les quatuors de George Onslow », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.0caj6j


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

George Onslow introduit le scherzo pour la première fois dans son œuvre en 1833. La démarche du compositeur paraît tardive comparée à celle de Beethoven, qui, dès 1801, introduit des scherzi dans son Opus 18. Elle laisse entendre que le compositeur auvergnat se montre conservateur et ne suit pas les évolutions de son temps. Pourtant l'écoute et l'analyse des menuets et scherzi de son œuvre de chambre nient cette vision et révèlent au contraire une ingéniosité et une inventivité sans cesse renouvelées. Nous avons donc choisi de comparer un menuet et un scherzo séparés d'environ vingt-cinq ans, afin de découvrir ce qui distingue les deux genres dans la perception musicale française de la première moitié du XIXe siècle. On verra à travers l'analyse que la raison d'être du scherzo français n'est pas de remplacer le menuet mais de s'affirmer comme un mouvement alternatif dont les spécificités ne sont ni formelles, ni rythmiques, mais expressives.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en