À l’ombre de Mossoul : l’Irak entre hyper-fragmentation et frontières incertaines

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2017

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Myriam Benraad, « À l’ombre de Mossoul : l’Irak entre hyper-fragmentation et frontières incertaines », Confluences Méditerranée, ID : 10670/1.0cam3y


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Au-delà de nombreux revers militaires et humains, l’État islamique est encore loin d’être totalement défait en Irak. Depuis la reprise d’un certain nombre de ses fiefs historiques par les forces irakiennes soutenues par la coalition (Tikrit, Ramadi, Fallouja…), le groupe jihadiste est parvenu à se redéployer en de nombreux points du territoire, revenant à la clandestinité et ses méthodes éprouvées : multiplication des attaques armées, assassinats ciblés, attentats sanglants. Alors que la bataille de Mossoul semble lentement se refermer, au terme de huit mois de destructions sans précédent – cette bataille fut l’une des plus meurtrières du conflit depuis 2003 – la crise irakienne se poursuit quant à elle. La séquence jihadiste a surtout mis en lumière l’état d’extrême fragmentation du paysage sociopolitique local, à commencer par la composante arabe sunnite qui peine à entrevoir l’avenir et une alternative politique crédible au « califat ». L’État islamique prétendait « effacer les frontières » en s’emparant du pouvoir. Certes, cet objectif s’est en partie réalisé, mais il s’est aussi traduit par le tracé de nouveaux « murs » intérieurs et extérieurs, physiques et plus symboliques. L’article qui suit interroge cette hyper-fragmentation et les potentialités d’une reconstruction nationale post-jihadiste.

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