Fake Art: between the counterfeit and the counterfactual Fake Art, entre le contrefait et le contrefactuel En Fr

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2022

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Stefania Caliandro, « Fake Art, entre le contrefait et le contrefactuel », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.25965/interfaces-numeriques.4889


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Résumé En Fr

Despite their supposed mutual exclusion in contemporary Western culture, ‘fake’ and ‘art’ find new forms of encounter in recent developments of artistic creation and exhibitions, which, relying on the contributions of technology, underpin an orientation that will be called here Fake Art. The concept of fake, which should be differenciated from the false, espouses in aesthetics a logic halfway between the counterfeit and the counterfactual, reconfiguring the value of art, as well as its ontic dimension. Whilst the question of truth in art seemed no longer present in semiotic reflection since Damisch's and Derrida's famous observations on painting and hermeneutics, the creation of works through advanced techniques of reproduction, synthesis, AI and machine learning or, quite simply, augmented experience modifies not only the potential of art but also the aesthetic imaginary and reception modalities. Some works of art will be analysed in order to grasp both the challenges with which these tools address art and the semiotic transformations that they introduce within the modalities of aesthetic belief.

En dépit de leur prétendue exclusion mutuelle dans la culture occidentale contemporaine, le faux et l’art trouvent de nouvelles formes de rencontre dans l’actualité de la création artistique et des expositions, qui, s’appuyant sur les apports des technologies, étayent une orientation qui sera ici nommée Fake Art. Le concept de fake, que l’on s’empressera de préciser par rapport au faux, épouse en esthétique une logique à mi-chemin entre le contrefait et le contrefactuel, reconfigurant la valeur de l’art, ainsi que sa dimension ontique. Alors que la question de la vérité en art ne paraissait plus présente dans la réflexion sémiotique depuis les célèbres observations de Damisch et de Derrida sur la peinture et l’herméneutique, le façonnement d’œuvres par des techniques de reproduction avancées, de synthèse, d’IA et d’apprentissage automatique ou, tout simplement, d’expérience augmentée modifie non seulement le potentiel de l’art mais l’imaginaire esthétique et les modalités de réception. Quelques réalisations seront analysées pour saisir à la fois les défis que ces outils adressent à l’art et les transformations sémiotiques qu’ils introduisent dans le régime de croyance esthétique.

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