« Crise du collectif » et déficit d'histoire : apports de travaux sur le groupe et le collectif de travail

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2011

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Dominique Lhuilier et al., « « Crise du collectif » et déficit d'histoire : apports de travaux sur le groupe et le collectif de travail », Connexions, ID : 10670/1.0deafb...


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Résumé En Fr

«  Crisis in the collective » and lack of history: the contributions of works on the group and the work teamAlthough there is plentiful commentary on and analysis of the « crisis of the work team », all emphasizing the harmful effect that the unbunding between members has on quality, work safety and « workers » health, these various discussions do not all seem to attribute the same meaning to that catch phrase, the « work team ».Thus it seems important to clarify the concepts involved once again and from two points of view, psychoanalytic group theory, on the one hand, and various trends in the clinical approach to work, on the other.This perspective has led us to stress the central importance of a cultural legacy, the history handed down to individuals and groups which they are responsible for keeping alive. Recounting our analysis of a consultation in a geriatrics unit, we hope to show how, when work stories lack experience, it is history that cannot be passed down.

«  Crisis in the collective » and lack of history: the contributions of works on the group and the work teamSi les commentaires et analyses de la « crise du collectif » abondent, si ces productions soulignent toutes les effets délétères des différentes formes de déliaison sur la qualité, la sécurité du travail, sur la santé des « travailleurs », elles ne semblent pas pour autant accorder le même sens à cette formule devenue générique de « collectif de travail ».Il nous semble important alors de revenir sur une clarification des concepts mobilisés, et ce dans deux approches, celle proposée par les théories psychanalytiques du groupe, et celle construite par différents courants de la clinique du travail.Cette mise en perspective nous conduits à souligner la centralité de l’héritage culturel, celle d’une histoire dont les individus et les groupes héritent et qu’ils ont à charge de maintenir vivante. En rapportant ici l’analyse que nous avons pu faire suite à une intervention dans un service de Gériatrie, nous voudrions montrer comment, lorsque les histoires de travail sont sans expérience, c’est l’histoire qu’il devient impossible de transmettre.

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